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Covid-19 : au cœur d’un silo Euralis en ordre de marche

Vincent Arretteig, conseiller vendeur au silo Euralis d’Oloron-Sainte-Marie, est équipé de gants et d’une visière de motoculture, et protégé par une vitre en plexiglas qui longe le comptoir. © C. POEYDOMENGE/EURALIS

Au silo Euralis d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), tout est mis en place pour que les clients puissent s’approvisionner sans prendre de risque. Vincent Arretteig, conseiller vendeur, témoigne de la nouvelle organisation du site.

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Dans le piémont pyrénéen, autour du silo d’Oloron-Sainte-Marie, les semis des cultures de printemps viennent à peine de démarrer. « Pour les commandes importantes d’agrofournitures, nos adhérents nous téléphonent ou passent directement par notre plateforme Proxagri qui les livre sur l’exploitation, explique Vincent Arretteig. Sur le site du silo, nous recevons uniquement les agriculteurs qui ont besoin de compléments. Certains ont pris l’habitude de nous contacter avant, si bien qu’on peut leur préparer leurs colis très tôt. »

EPI et réorganisation

Sur le site, tout a été sécurisé. Les employés sont équipés de gants et d’une visière de motoculture en plexiglas, qui descend jusqu’au menton. Un contour, également en plexiglas, a été installé le long du comptoir, laissant une fente pour passer des papiers. Le gel hydroalcoolique et le papier essuie-tout sont à disposition. Vincent travaille seul, deux jours par semaine, pendant que son collègue est en congés pour garde d’enfants. Lorsqu’ils sont en équipe, le reste du temps, tous deux prennent soin de garder leurs distances.

C. POEYDOMENGE/EURALIS

Personnel et clients vigilants

Même consigne pour les camions qui viennent chercher le maïs stocké dans les cellules. Les conducteurs passent leurs papiers par la fenêtre entrebâillée d’un centimètre et ne descendent du véhicule qu’une fois autorisés à le faire. « Je suis ravi du sérieux avec lequel nos équipes et les agriculteurs ont intégré les gestes barrières, se félicite Cédric Poeydomenge, directeur de territoire sud Aquitaine chez Euralis. Et lorsqu’on a dit aux clients qu’il ne fallait plus entrer dans les bureaux, ils ont tout de suite respecté la consigne. »

Florence Jacquemoud

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